Pour un apprentissage raisonné de l’orthographe syntaxique. Du CP à la 5e.
Béatrice et Philippe Pothier, 191 pages.
Cet ouvrage de Béatrice et Philippe Pothier montre les résultats d’une recherche à propos de la compétence orthographique des élèves de l’école Primaire et des deux premières années de Collège.
Si bien les auteurs n’ont pas comme but dénoncer tel ou quel coupable, ils veulent montrer l’état réel de la situation en France, convaincus qu’il faut apprendre explicitement l’orthographe et avouer les fautes dès les premières réalisations des élèves.
La recherche commence par le choix des compétences qui vont être testées à l’étude. À ce point-là, ils donnent priorité aux aspects syntactiques -les accords, les pluriel- et aux temps verbaux. Ce sont quinze catégories qui reflètent les usages les plus habituels de la langue française.
L’échantillon est constitué par plus de 3.000 élèves qui on passé les test au mois de juin de 2007 et les résultats ont été analysés statistiquement et qualitativement. En plus, on a pu contraster les donnés avec un autre étude de 1992 concernant les mêmes catégories.
L’analyse quantitative montre les faits suivants:
a) La progression des compétences est constant au large des années, cependant on observe un ralentissement aux derniers niveaux du primaire, le quelle s’accentue au collège. À la fin de l’éducation primaire les élèves n’ont atteint que quatre des quinze compétences testées.
b) L’an 1992, les élèves montraient compétence dur 10 des 15 compétences, ce qui montre un tassement profond des résultats. Même si on compare les résultats des élèves de 5ème de 2007 avec ces de la fin de primaire de 1992, le nivaux était supérieur quinze ans auparavant.
c) Les différences sont moins évidents aux premiers cours, et la cause de cet tassement se trouve surtout sur le résultats chez les garçons et au fur et à mesure qu’avance l’éducation primaire.
d) Dans le résultat compétence par compétence on observe un glissement négatif des résultats et, par conséquent, chaque fois est plus difficile de trouver des élèves excellents.
D’après l’étude qualitative, les auteurs préconisent une hiérarchisation de l’enseignement de l’orthographe depuis le commencement du primaire jusqu’au collège, pendant environ 8 ans.
Cette progression des apprentissages montrerait un accord plus logique avec les dégrées d’évolution cognitives des élèves et compenserait la diminution d’heures consacrées a l’orthographe dans le primaire.
Pour conclure, les chercheurs dénoncent certaines attitudes des dirigeants, trop flexibles quand ils dictent les critères de corrections des examens du Bac, fait que suppose l’arrivée a l’université d’un chiffre très élevée d’apprenants non-compétents orthographiquement.