Le prestige de la vieille Europe
S’est écroulé devant tes propres eaux,
Amsterdam,
Sur la verdeur de tes parcs,
Sur des miliers de fleurs.
Je t’ai suivie en silence,
J’ai écouté le battement arythmique
de tes ponts…
(L’Europe se meurt)
et malgré tout,
paradis de réfugiés,
de sans-logis, d’apatrides,
je te préfère
sans maquillage,
aussi honnête,
aussi belle.
Version de l’auteure
Forum des écrivaines et écrivains
Zuric, mai 1995, p. 26.