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Mes seins hurlent
sous la blouse:
à gros bouillons
une sève y monte
–elle sent le houx.
Le son lointain d’un tam-tam
résonne dans mes enceintes:
des ailes d’oiseau sauvage
battant d’angoisse,
blanchissent mes nuits
autrefois calmes.
Au ras des cuisses,
Mes lianes se tendent
–le grand félin
qui s’y accroche
me griffe l’ombre.
C’est toujours toi…
qui m’émerveille:
tu n’es qu’un coeur
qui bat sans cesse
mais tout te cède.