Rien ne semble apaiser la colère de la jeunesse tunisienne, qui se soulève  depuis un mois comme jamais elle ne l’a fait en 23 ans de règne de Ben Ali. Hier  soir, encore, plusieurs personnes ont péri dans des affrontements avec la  police, dont un universitaire franco-tunisien de 38 ans, marié et père de  famille.
La colère des jeunes Tunisiens ne faiblit pas,  bien au contraire. Malgré les annonces du président Zine el-Abidine Ben Ali en  faveur de l’emploi, malgré le limogeage de son ministre de l’Intérieur, Rafik  Belhaj Kacem, mercredi, de violents affrontements ont eu lieu entre manifestants  et forces de l’ordre, cette nuit, dans la banlieue de Tunis, faisant au moins  cinq morts. Ceci malgré le couvre-feu imposé dans la capitale tunisienne et sa  banlieue proche (une première depuis l’arrivée au pouvoir de Ben Ali, en 1987).  Dans le détail, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées à Kasserine,  (Centre-Ouest), théâtre de heurts violents depuis ce week-end, et où quatre  civils sont morts lundi. A Thala, au sud-ouest de Tunis, un homme de 23 ans  nommé Wajdi Sayhi a par ailleurs été abattu par la police, ont rapporté à  Reuters deux témoins et le frère de la victime. Selon ce dernier, Wajdi Sayhi,  était sourd et n’a pas entendu les tirs de sommation des policiers. Il a été  abattu d’une balle à l’abdomen. A Douz, enfin, ville située à la lisière du  désert et jusqu’à présent épargnée par la révolte sans précédent au pays de Ben  Ali, trois témoins interrogés par Reuters ont fait état de quatre morts au  moins, après des tirs de dispersion de la police. Parmi eux figure un  universitaire franco-tunisien, du nom de Hatem Bettahar selon «Le Parisien» et  Europe 1.
Le ministre de l’Education, Luc Chatel, a confirmé ce jeudi le décès de cet  universitaire de 38 ans. «Je veux exprimer toute mon émotion par rapport au  décès du professeur qui a été tué hier, a-t-il déclaré sur i>Télé. Nous avons  appris ça hier soir. Je veux dire tout le soutien que j’apporte à sa famille.»  Selon la radio, qui a joint par téléphone un cousin de la victime, Hatem  Bettahar a enseigné durant plus de dix ans à l’Université de technologie de  Compiègne (UTC, Oise), en tant que professeur en génie informatique. Ce  professeur, marié et père d’une petite fille d’un an et demi, avait regagné la  Tunisie avec sa femme et son enfant en 2009. «Il était en Tunisie dans le cadre  d’un échange universitaire avec un établissement d’enseignement à Gabès (sud-est  de la Tunisie)», précisé ce jeudi matin le ministère des Affaires étrangères. De  leur côté, «Le Parisien» et Rue89 croient savoir qu’Hatem Bettahar était en  vacances chez sa mère quand le drame s’est produit.
Sa femme était enceinte…
La colère des jeunes Tunisiens ne faiblit pas,  bien au contraire. Malgré les annonces du président Zine el-Abidine Ben Ali en  faveur de l’emploi, malgré le limogeage de son ministre de l’Intérieur, Rafik  Belhaj Kacem, mercredi, de violents affrontements ont eu lieu entre manifestants  et forces de l’ordre, cette nuit, dans la banlieue de Tunis, faisant au moins  cinq morts. Ceci malgré le couvre-feu imposé dans la capitale tunisienne et sa  banlieue proche (une première depuis l’arrivée au pouvoir de Ben Ali, en 1987).  Dans le détail, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées à Kasserine,  (Centre-Ouest), théâtre de heurts violents depuis ce week-end, et où quatre  civils sont morts lundi. A Thala, au sud-ouest de Tunis, un homme de 23 ans  nommé Wajdi Sayhi a par ailleurs été abattu par la police, ont rapporté à  Reuters deux témoins et le frère de la victime. Selon ce dernier, Wajdi Sayhi,  était sourd et n’a pas entendu les tirs de sommation des policiers. Il a été  abattu d’une balle à l’abdomen. A Douz, enfin, ville située à la lisière du  désert et jusqu’à présent épargnée par la révolte sans précédent au pays de Ben  Ali, trois témoins interrogés par Reuters ont fait état de quatre morts au  moins, après des tirs de dispersion de la police. Parmi eux figure un  universitaire franco-tunisien, du nom de Hatem Bettahar selon «Le Parisien» et  Europe 1.
Le ministre de l’Education, Luc Chatel, a confirmé ce jeudi le décès de cet  universitaire de 38 ans. «Je veux exprimer toute mon émotion par rapport au  décès du professeur qui a été tué hier, a-t-il déclaré sur i>Télé. Nous avons  appris ça hier soir. Je veux dire tout le soutien que j’apporte à sa famille.»  Selon la radio, qui a joint par téléphone un cousin de la victime, Hatem  Bettahar a enseigné durant plus de dix ans à l’Université de technologie de  Compiègne (UTC, Oise), en tant que professeur en génie informatique. Ce  professeur, marié et père d’une petite fille d’un an et demi, avait regagné la  Tunisie avec sa femme et son enfant en 2009. «Il était en Tunisie dans le cadre  d’un échange universitaire avec un établissement d’enseignement à Gabès (sud-est  de la Tunisie)», précisé ce jeudi matin le ministère des Affaires étrangères. De  leur côté, «Le Parisien» et Rue89 croient savoir qu’Hatem Bettahar était en  vacances chez sa mère quand le drame s’est produit.
