Mardi dernier a eu lieu une conférence sur le cacao à l’École Officielle de Langues. Les conférenciers étaient trois personnes de l’Association de la Côte d’Ivoire de Lleida, Le couple formé par Madame et Monsieur Koné ainsi que le frère de ce dernier. Les élèves ont pu apprendre l’histoire du pays, l’histoire du cacao et sa culture. D’autre part, ils ont pu avoir une expérience en entendant le français ivoirien.
On a appris que la plante qui produit le cacao s’appelle « cacaoyer » et qu’il a besoin d’une température moyenne de 25º, de beaucoup d’eau et de rester protégé du soleil et du vent. Il faut aussi que le sol soit fertile. L’altitude idéale pour le cultiver est de 400 à 600 mètres au-dessus du niveau de la mer ; c’est pour cela que la culture du cacao a lieu dans les pays tropicaux.
D’abord, on plante les graines dans une pépinière, un espace adéquat parce que les plantes grandissent pendant 4 mois, sous des conditions de température et d’humidité très contrôlées.
Après, on transplante les jeunes cacaoyers dans le champ définitif sous de grands arbres qui lui donneront de l’ombre, condition « sine qua non » pour le bon développement et productivité du cacaoyer. Cinq ans passeront jusqu’à ce que le cacaoyer donne des fruits.
La cueillette des fruits a lieu quand ils sont mûrs, tout au long de l’année. On sait qu’ils le sont parce que leur couleur est devenue jaune. Cette opération de récolte est cent pour cent manuelle et généralement avec une main d’œuvre familière.
La phase suivante consiste en l’« écabossage », c’est-à-dire, casser les cabosses et enlever les fèves. Cette opération peut être faite de manière manuelle (autour de 200 cabosses par heure) ou bien mécaniquement (1000 cabosses par heure). Après, il faut fermenter les fèves pour éliminer le mucilage qui les entoure. Pour ça, elles sont enveloppées dans feuilles de banane pendant 6-8 jours.
Une fois la fermentation finie, il faut procéder au séchage des fèves, en les étendant au soleil. À la fin de ce processus de séchage, les fèves atteindront la couleur marron caractéristique du cacao.
La partie finale c’est le stockage, mettre les fèves dans les sacs, en contrôlant à tout moment la température et l’humidité pour éviter d’endommager les fèves de manière irréversible.
Finalement, le cacao est envoyé en Europe pour le commercialiser. Il est étonnant que ceux qui cultivent le cacao pendant toute cette période de temps, n’aient jamais goûté le chocolat.
Ramon, Josep Mª et Júlia
